Ceux-ci sont représentés sur le plan. Le plus connu est formé des Jardins de Métis et du Parc de la rivière Mitis, anciennement le Centre d’interprétation du saumon de l’atlantique (CISA). Situés stratégiquement en bordure de la route 132, à l’embouchure de la rivière, les jardins et le parc offrent aux visiteurs une expérience enrichissante et divertissante dans un environnement floral bénéficiant d’un micro-climat. Les Jardins de Métis offrent en complément des événements artistiques tel que le festival international de jardins. L’achalandage combiné se chiffre annuellement à environ 100 000 visiteurs, ce qui le situe au quatrième rang des attraits en Gaspésie. Depuis quelques années, plusieurs artistes et artisans de Sainte-Flavie se sont associés pour développer la Route des Arts. En empruntant le parcours de la Route 132 qui franchit la municipalité, le touriste est invité à visiter les ateliers et galeries d’art dont certains jouissent d’une grande réputation. Le nombre croissant de ces commerces et de gîtes touristiques y est notable et la municipalité souhaite encourager ce créneau de développement. Elle désire également greffer à son offre touristique des équipements d’accueil et d’accès au fleuve ainsi que des activités suscitant la rétention des visiteurs : embellissement du village et des haltes, animation dans le Vieux presbytère et la Grange à dîmes, implantation d’un camping, restauration du quai …etc.
Le Cirscuit de murales extérieures de Mont-Joli vient bonifier l’offre culturelle déjà affirmée par l’économusée des Ateliers Plein Soleil. Le concept s’articule par un circuit muséal regroupant trente fresques murales sur des bâtiment publics et privés du centre-ville. Ces fresques représentent l’histoire et le patrimoine de Mont-Joli et de La Mitis. Cette initiative des Murmures de la Ville, une nouvelle corporation à but non lucratif, suscite beaucoup d’enthousiasme de la part des gens d’affaires du milieu et contribue grandement à la revitalisation du quartier central de l’agglomération. Le secteur de l’Anse-aux-Coques à Sainte-Luce est un secteur hautement fréquenté en période estivale. La plage, la promenade, le quai ainsi que les restaurants et boutiques font la joie des touristes et des villégiateurs. Un concours de sculpture sur sable s’y déroule chaque année au plus fort de la saison. Le site est aussi renommé pour son accessibilité et son cachet esthétique. La Corporation de développement La mise en valeur des ressources Le tourisme et la villégiature Schéma d’aménagement et de développement révisé MRC de La Mitis touristique de Sainte-Luce en assure l’entretien et la promotion. De plus, des intervenants touristiques luçois tentent d’établir des liens entre ce pôle touristique et les activités marines et sous-marines se déroulant au large, telles que les visites en plongées aux épaves de l’Empress of Ireland et du Nipigon, ancien destroyer de la marine canadienne servant désormais de récif artificiel.
Le parc du Mont-Comi représente un autre pôle récréatif d’importance. Il est possible d’y pratiquer le ski alpin, le télémark, la planche à neige et le ski de fond en hiver ainsi que la marche et le vélo de montagne en été. La vue au sommet de la montagne s’étend sur presque tout le territoire mitissien. Les propriétaires de cette station effectuent des efforts soutenus pour intensifier et diversifier leurs activités. De plus, on compte dans La Mitis trois terrains de golf et une piste de karting. Des attraits méconnus ou inexploités s’ajoutent à ces sites majeurs. Ils contribuent de façon non négligeable à l’offre touristique régionale qui gagnerait à être bonifiée.
La Mitis est propice aux activités de randonnées. Les gens peuvent y pratiquer la marche, le vélo de route, le vélo de montagne, le ski de fond, la motoneige, le quad (VTT), l’équitation, le kayak…etc. Ces activités permettent d’établir un contact étroit avec la nature et ainsi de la découvrir. Ces loisirs sont pour la plupart structurés en réseaux auxquels des organismes sont voués à leur développement. Un peu comme dans le cas du réseau routier, les réseaux de sentiers récréatifs se rejoignent pour former une plaque tournante, permettant diverses liaisons Bas-Saint-Laurent – Gaspésie. Le Mont St-Pierre représente un de ces carrefours où convergent des sentiers pédestres, de quad et de motoneige. La mise en place de ces réseaux s’avère bien souvent ardue car elle nécessite la conclusion d’ententes ou de droits de passage avec des propriétaires privés. Les tracés sont par conséquent difficiles à établir et à maintenir. L’entretien de tels sentiers constitue aussi un défi continuel puisque la main-d’œuvre est limitée à quelques adeptes. La préservation d’une qualité des aménagements s’avère également tributaire du respect des lieux ; le vandalisme étant une nuisance à contenir.
La chasse aux gibiers et la pêche sportive, particulièrement la pêche au saumon, sont des activité populaires au sein de la population mitissienne. De même, elles générèrent une affluence touristique importante, en des lieux différents et à des périodes différentes des autres formes de tourisme. Les territoires dont la gestion est assurée par des organismes sont la ZEC de la rivière Mitis, la ZEC du Bas-Saint-Laurent, la pourvoirie Le Chasseur et la pourvoirie de la Seigneurie du Lac Métis. Ces organismes ont pour rôle de maintenir le potentiel de la ressource tout en offrant des séjours et forfaits d’activités. La mise en valeur des ressources Le tourisme et la villégiature Schéma d’aménagement et de développement révisé MRC de La Mitis
La réputation de La Mitis pour la villégiature saisonnière remonte au siècle dernier et perdure aujourd’hui. Les villages du littoral demeurent intensément fréquentés en période estivale, comme en témoigne la présence des anglophones à Métis-sur-Mer. On assiste par contre à une métamorphose des secteurs de villégiature. La Route du Fleuve à Sainte-Luce et la Route de la Mer à Sainte-Flavie adoptent progressivement un caractère d’occupation permanente ; les chalets pavillonnaires sont agrandis ou remplacés par des résidences permanentes apparentées à celles de banlieues. Cette mutation inachevée laisse en place un amalgame hétéroclite de résidences patrimoniales, de bungalows, de nouvelles habitations volumineuses, de chalets rustiques et de roulottes (auxquelles ont y a joint un bâtiment annexe). Ce phénomène gagne également le secteur du Mont-Comi et le lac du Gros Ruisseau (lac Sandy). Les sites plus en retrait, comme les abords de lacs et rivières du Haut-Pays sont pour l’instant épargnés. Cette mutation des secteurs de villégiature est principalement explicable par la recherche d’un environnement plus « naturel », le besoin d’un plus haut niveau de confort ainsi que par la montée de la popularité de la vue et de l’accès à un plan d’eau. La valeur foncière connaît par conséquent une forte hausse, exerçant une pression fiscale sur les saisonniers ou les moins nantis. Les municipalités peuvent alors être appelées à gérer des conflits de voisinage et à contrôler davantage l’architecture des bâtiments. La villégiature rustique est donc en régression et devient cantonnée en forêt, surtout en forêt publique où de nouveaux baux de villégiature sont accordés. La villégiature de camping est surtout présente sur le littoral et dans les TNO. À l’instar des aires de villégiature, certains terrains de camping subissent une transformation :plusieurs emplacements sont loués sur de longues périodes, voire à l’année, ce qui amène les campeurs à s’approprier les lieux. On note par conséquent l’installation de galeries, annexes et cabanons; ce qui entre en contradiction avec sa vocation temporaire. L’implantation d’un terrain de camping d’envergure apparaît un besoin.
Les commerces d’hôtellerie sont principalement concentrés en bordure de la Route 132 ; petits hôtels, motels, gîtes et location de chalets la jalonnent. La plupart des hôteliers offrent en complément un service de restauration. La table y est variée. Le principal problème énoncé est la durée de la période touristique. Celle-ci prend son envol en juin pour s’estomper rapidement en septembre. Il est donc difficile de dégager un profit susceptible de se traduire en investissement. La rétention de la clientèle pour de longs séjours se révèle un défi puisque La Mitis est perçue comme une escale plutôt qu’une destination. L’élargissement de l’offre en activités, l’animation des sites (incluant la soirée), et la concertation accrue des intervenants sont des objectifs visés pour contrer cette problématique.
Plus important regroupement de gens d’affaires, professionnels et entrepreneurs dans La Mitis
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